“A quoi sert d’être cultivé ? A habiter des époques révolues et des villes où l’on n’a jamais mis les pieds. A vivre les tragédies qui vous ont épargné, mais aussi les bonheurs auxquels vous n’avez pas eu droit. A parcourir tout le clavier des émotions humaines, à vous éprendre et vous déprendre. A vous procurer la baguette magique de l’ubiquité. Plus que tout, à vous consoler de n’avoir qu’une vie à vivre. Avec, peut-être, cette chance supplémentaire de devenir un peu moins bête, et en tout cas un peu moins sommaire.”

Mona Ozouf, historienne, auteur de La Cause des livres (Gallimard)


Existant grâce à une idée de Nicolas I, à l'aide avisée de David, Michel et Nicolas II (merci à ces quatre mousquetaires !), ce blog permet de proposer et partager des lectures. Après une rage monomaniaque autour de la nouvelle, le blog tente une percée en direction du roman-fleuve. Ce genre fera l'objet d'une rencontre amico-littéraire à une date non encore précisée. D'ici là, d'ici cette promesse d'ouverture, écoute et échanges, proposons des titres, commentons les livres déjà présentés, dénichons des perles, enrichissons la liste conséquente des recueils de nouvelles.


Chers amis, chers lecteurs gourmands, je loue et vous remercie de votre appétit jubilatoire sans quoi cette petite entreprise serait vaine.

Bonne lecture à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Isabelle

mercredi 29 février 2012

Intégrale des Nouvelles

Auteur : Robert Louis Stevenson (1850-1894)

Ces nouvelles sont intitulées Les nouvelles Mille et une Nuits. Et il s'agit bien de cela, de raconter des histoires, d'inventer, d'inventer encore, d'inventer toujours, de broder, de dériver, d'embarquer le lecteur dans des histoires toutes plus échevelées, toutes plus galopantes les unes que les autres, des histoires dans tous les sens, toutes les directions, se nourrissant de la fantaisie la plus débridée et d'une certaine fièvre. Fièvre des yeux de l'auteur sur la photo de couverture. Et hop, et hop, et hop !
Toutes les nouvelles sont tortueuses, marquées du sceau inquiétant de la mort, mais aussi de la morale et des scrupules obsédants et encore de la noblesse des sentiments.
Voici bien une manière de raconter tout à fait originale. Alors même que les sujets ne me passionnaient pas, étant remplis de conjurations et de poursuites dénuées de réalisme, je ne pouvais détacher mes yeux de ces lignes, je ne pouvais quitter cette narration ensorcelante. Que de suspense ! Cet Anglais a un immense et merveilleux talent de conteur.
J'ai raffolé de la nouvelle nommée "Le pavillon sur la lande" mais aussi du "Club du suicide" ou encore du "Dynamiteur".

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Louis_Stevenson

http://www.larevuedesressources.org/notes-bibliographiques-sur-robert-louis-stevenson,012.html

http://lasciereveuse.hautetfort.com/archive/2010/01/14/robert-louis-stevenson.html