Traduit de l'anglais (Canada) par Michèle Albaret-Maatsch
Editions 10/18
Margaret Atwood devient une vieille femme et elle en parle très bien dans ce roman, avec un humour très sec, décapant. Son humour, elle l'applique aussi à la peinture par touches de ses personnages. J'ai plusieurs fois éclaté de rire alors que l'ambiance du livre est plutôt dramatique, souvent désespérée. L'intrigue se joue sur trois tableaux, avec des va et vient chronologiques réussis qui dévoilent peu à peu l'histoire des personnages. Ce roman est écrit un peu comme un roman policier, d'une écriture qui m'a tenue, m'a surprise. Je tire mon chapeau à Margaret Atwood pour le niveau de subtilité avec lequel elle arrive à faire passer un certain point de vue... (féministe !!!, mais féministe mûr, féministe ouvert et complexe). C'est un roman long et qui s'étire sur toute une vie : roman-fleuve ?
Ani
Le Tueur aveugle a été couronné par le Booker Prize en 2000. L’arrivée au catalogue 10/18 d’un écrivain canadien au talent immense.
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