Traduction de l'anglais (canadien) de Nésida Loyer.
Éditions Gallimard, Collection Folio.
Je me suis dépêchée -vite, vite, vite- de finir ce long roman chargé pour ne pas rester en contact avec Kurtz, l'un des personnages principaux, un être échappé d'une page d'un livre, un être à l'âme noire comme le charbon et à l'action malfaisante.
Timothy Findley fut d'abord acteur et, en tant qu'acteur, il joua Shakespeare. Les âmes les plus viles de Shakespeare se retrouvent dans cette oeuvre foisonnante où l'on côtoie également la maladie, la folie, la folie, la maladie, la folie, la noirceur, la folie, le vice, la folie, le vice, le vice, le vice répugnant, mais aussi la bonté et des personnes dont le sens de l'éthique tient bon malgré tout.
La description de la ville envahie par les oiseaux malades est fascinante. Est-on dans la réalité ? Oui, non, non, oui. L'écriture est immense, débordante, d'une énergie dévastatrice. Ça souffle, ça dérange, ça secoue. On plonge dans les ténèbres. Où est-on ? Où est la lumière ? Heureusement, il y a les fous. Heureusement, il y a les fous. Les fous. Les fous qui sauvent de la folie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Timothy_Findley
http://www.babelio.com/auteur/Timothy-Findley/2853
http://www.liberation.fr/culture/2002/06/24/la-porte-s-est-refermee-sur-timothy-findley_408106
http://leserpentaplumes.com/Le-chasseur-de-tetes_oeuvre_4767.html
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