Traduit de l'espagnol (Cuba) par René L. F. Durand
Editions Gallimard
Collection Folio

Les quatre nouvelles contenues dans ce petit bouquin m'ont elles aussi éblouie. Cet Alejo a une écriture jubilatoire, pleine de coins et de recoins, de détours carnavalesques. Ça danse, ça virevolte, ça trépigne, cogne, pulse. Rhaaa...
La nouvelle consacrée à l'esclave noir et à Chien m'a conduite, haletante, jusqu'à l'estocade finale. Pan !
Munie d'une distance et un humour délicieux, la troisième nouvelle fait un pas de deux avec l'un des mythes fondateurs. Je me suis régalée -oui, un régal, vraiment, à m'en lécher les babines pendant la lecture- de la dernière nouvelle ayant un putsch dans son viseur, étalant la bassesse et la vulgarité des hommes qui prennent le pouvoir par la force, la bêtise des hommes de main. Et comment Carpentier arrive-t-il à rendre évidente sa comparaison évidente de l'éternité avec Donald Duck ?
Quatre nouvelles incroyablement différentes, témoignant du talent insolent de leur auteur. Une petite merveille pour deux tout petits euros.
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