Traduit de l'anglais (américain) par Michel Lebrun.
Éditions du Seuil.
J'avais découvert John Irving au travers de son livre "Le monde selon Garp". Séduit, je rachetai aussitôt "L'hôtel New Hampshire". Je pensais m'arrêter là avec John Irving, que nenni. Quelques années plus tard, une collègue me parle, les yeux brillants, d'Une prière pour Owen. Je décidai de refaire un bout de chemin dans le monde de John Irving. Quel choc. Je suis impatient et excité de le relire et d'en discuter avec vous. Vous y découvrirez Owen, un être singulier, petit être avec une voix étrange... Vous y découvrirez une recette radicale pour ne pas "faire son armée" et aller au Vietnam... Mais quel est le secret d'Owen, pourquoi est-il venu sur terre, dans quel but ? Il grandit sous nous yeux. Il découvre un jour la date précise de sa mort. Cela est-il possible ? En la connaissant, il pourra l'éviter, non ?
Dans un film culte à mes yeux "Harry rencontre Sally", Harry se dit tellement pessimiste qu'il commence toujours par lire la fin de ses livres, au cas où il mourrait avant... Ne faites pas cela avec ce livre, malheureux. J'ai pleuré de rire, mais pas seulement... Votez pour Owen... Bises à tous.
Michel
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Tolsto%C3%AF
http://www.babelio.com/livres/Irving-Une-priere-pour-Owen/5453/critiques
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Tolsto%C3%AF
http://www.babelio.com/livres/Irving-Une-priere-pour-Owen/5453/critiques
Vous trouverez grâce au lien suivant les émissions que France Culture a consacrées à John Irving :
J'ai lu ce roman il y a plus de vingt ans. Il est un de ceux qui m'ont marquée. C'était, il est vrai, le premier roman de John Irving que je lisais et j'ai été alors très impressionnée par le style de cet auteur. C'est pourtant la composition et le suspense jusqu'à la chute qui m'ont le plus frappée. Un roman admirablement construit. Lisez, vous ne serez pas déçus !
RépondreSupprimerNicole
Alléché par les commentaires élogieux qui lui ont été tréssés et obligé par le plébiscite qui l'a mis sur le podium des morceaux choisis, je me suis donc jeté sur l'ouvrage.
RépondreSupprimerLas ! j'ai patiné depuis le début et après cent pages, j'ai craqué. Je prévois de me défausser du bouquin à une prochaine brocante ou vente de charité et j'ai convaincu Sophie de ne pas le lire pour préserver notre harmonie littéraire.
Il serait donc malhonnête de ma part d'en faire un commentaire, je me contenterai donc de vous dire pourquoi j'ai décroché. Le titre m'avait attiré en faisant penser à un bon western (adieu, l'ami...) ou à un thriller où le héros meurt à la fin réconcilié avec lui même. Mais non, j'ai lu cent pages de mièvreries sauce ketchup avec jeux de cache-cache dans le grenier dignes du dernier numéro d'Astrapi.
Au crédit, il y a bien le coté gentiment improbable du nain hurlant, transformé en baballe par ses petits camarades et "donnant la mort sans avoir l'intention de la donner". Manifestement Irving voulait nous la jouer un peu surréaliste , malheureusememnt, pour moi, il n'a pas déjanté.
Quant au panorama historico-introspectif de la société américaine, de ses défauts et de ses contradictions, c'est devenu un vrai poncif et cela n'intéresse pas absolument pas le gaulois que je suis.
Pourquoi suis je volontairement si vinaigre ? Parce qu'il nous faut énergiquement polémiquer (j'adore !)afin que notre future académie d'automne ne s'enlise pas dans un consensus mou en reléguant les critiques dans l'abstention résignée du littérairement correct.