Edition : Folio
J'avais lu ce livre il y a plus de 15 ans et en avais gardé un souvenir délicieux de soleil, d'impressions fugitives et de tristesse aussi. Je me rappelais de cette scène extraordinaire des deux amoureux sur le toit d'une maison en construction pendant la nuit. J'ai relu dernièrement les nouvelles de ce très beau recueil et j'ai été à nouveau touchée par la grâce, la sensualité et la force de l'écriture, les évocations du Proche-Orient, les odeurs, les sensations quasi physiques des saisons, la trace que laissent des histoires.
Isabelle
http://www.blogg.org/blog-91075-billet-1274693.html
http://www.associationleclezio.com/
https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-culture/jmg-le-clezio
https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-culture/jmg-le-clezio
Une belle écriture, une nostalgie qui me touchent beaucoup.
RépondreSupprimerJMG Le Clézio Printemps
RépondreSupprimerLes femmes dont JMG Le Clézio trace le portrait se ressemblent étonnamment. Toutes, elles sont de type méditerranéen, maigres, pauvres, avec de grands yeux sombres, vivant entre femmes. Ce sont des fugitives insaisissables, farouchement libres, exigeantes, refusant de dévoiler un secret…On pourrait croire que l’auteur brosse compulsivement le portrait d’une seule, toujours la même, qui l’aurait fasciné dans sa jeunesse.
Réflexion faite, je me demande si cette obsession pour une femme si fuyante, jamais incarnée, dont les sentiments ne sont jamais sondés ne serait pas l’hideuse marque d’une misogynie inavouée ? Voyez comme il traite Zina…Et la pauvre Gaby !
Mais après tout, tant pis pour lui, j’ai quand même beaucoup aimé ces nouvelles. Il sait nous faire aimer ces femmes, bien qu’il les place trop haut, trop loin ou trop bas pour être honnête.
Hélène