“A quoi sert d’être cultivé ? A habiter des époques révolues et des villes où l’on n’a jamais mis les pieds. A vivre les tragédies qui vous ont épargné, mais aussi les bonheurs auxquels vous n’avez pas eu droit. A parcourir tout le clavier des émotions humaines, à vous éprendre et vous déprendre. A vous procurer la baguette magique de l’ubiquité. Plus que tout, à vous consoler de n’avoir qu’une vie à vivre. Avec, peut-être, cette chance supplémentaire de devenir un peu moins bête, et en tout cas un peu moins sommaire.”

Mona Ozouf, historienne, auteur de La Cause des livres (Gallimard)


Existant grâce à une idée de Nicolas I, à l'aide avisée de David, Michel et Nicolas II (merci à ces quatre mousquetaires !), ce blog permet de proposer et partager des lectures. Après une rage monomaniaque autour de la nouvelle, le blog tente une percée en direction du roman-fleuve. Ce genre fera l'objet d'une rencontre amico-littéraire à une date non encore précisée. D'ici là, d'ici cette promesse d'ouverture, écoute et échanges, proposons des titres, commentons les livres déjà présentés, dénichons des perles, enrichissons la liste conséquente des recueils de nouvelles.


Chers amis, chers lecteurs gourmands, je loue et vous remercie de votre appétit jubilatoire sans quoi cette petite entreprise serait vaine.

Bonne lecture à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Isabelle

dimanche 23 janvier 2011

La ville des prodiges


Auteur : Eduardo Mendoza (1943-)

Traduit de l'espagnol par Olivier Rollin
Éditions du Seuil

Encore un livre que je n'ai pas encore lu ! Cette lacune devrait être comblée très rapidement...
Il y a deux personnages principaux dans ce livre : Onofre... et la ville de Barcelone.

À quoi rêve Onofre Bouvila en franchissant les portes de cette ville des prodiges, geyser bouillonnant que cette Barcelone qui s'apprête à accueillir la prochaine exposition universelle de 1887 ? Suivant le cours du fleuve de l'exode, Onofre quitte sa campagne pour la ville. Et, malgré sa bonne volonté, il se heurte à un monde qu'il ne connaît pas, lardé d'une pauvreté issue d'une crise économique durable. Alors qu'il est sans le sou et que l'expulsion est pour le lendemain, une nuit, lui apparaît la bonne à tout faire de la pension qui lui sert d'abri. Tel l'ange Gabriel, elle lui offre la porte de sortie qui le conduira à gravir les échelons d'une réussite sociale qui le mènera de l'exposition universelle de 1887 à celle de 1929, du statut précaire de distributeur de tracts anarchistes à celui d'industriel de génie...

(modification du 31/10/2011) Finalement, j'ai lu ce livre, et je l'ai beaucoup apprécié. Coté personnages, on a affaire à des stéréotypes, c'est vrai, mais ce qui m'a le plus intéressé c'était l'histoire de la ville elle-même, son évolution, celle de ses habitants. D'un point de vue du style, je n'ai pas eu le sentiment de lire quelque chose d'exceptionnel... mais c'est peut-être dû à la traduction.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Eduardo_Mendoza

http://thierrycollet-cetalir.blogspot.fr/2010/10/la-ville-des-prodiges-eduardo-mendoza.html

http://www.babelio.com/livres/Mendoza-La-ville-des-prodiges/8025

http://fiches.lexpress.fr/livre/la-ville-des-prodiges_17826

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire