“A quoi sert d’être cultivé ? A habiter des époques révolues et des villes où l’on n’a jamais mis les pieds. A vivre les tragédies qui vous ont épargné, mais aussi les bonheurs auxquels vous n’avez pas eu droit. A parcourir tout le clavier des émotions humaines, à vous éprendre et vous déprendre. A vous procurer la baguette magique de l’ubiquité. Plus que tout, à vous consoler de n’avoir qu’une vie à vivre. Avec, peut-être, cette chance supplémentaire de devenir un peu moins bête, et en tout cas un peu moins sommaire.”

Mona Ozouf, historienne, auteur de La Cause des livres (Gallimard)


Existant grâce à une idée de Nicolas I, à l'aide avisée de David, Michel et Nicolas II (merci à ces quatre mousquetaires !), ce blog permet de proposer et partager des lectures. Après une rage monomaniaque autour de la nouvelle, le blog tente une percée en direction du roman-fleuve. Ce genre fera l'objet d'une rencontre amico-littéraire à une date non encore précisée. D'ici là, d'ici cette promesse d'ouverture, écoute et échanges, proposons des titres, commentons les livres déjà présentés, dénichons des perles, enrichissons la liste conséquente des recueils de nouvelles.


Chers amis, chers lecteurs gourmands, je loue et vous remercie de votre appétit jubilatoire sans quoi cette petite entreprise serait vaine.

Bonne lecture à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Isabelle

dimanche 23 janvier 2011

Le dernier soupir du Maure


Auteur : Salman Rushdie (1947)

Éditions Plon
Éditions de poche : 10/18

Voici un roman fleuve que je n'ai pas encore lu, mais dont on m'a dit le plus grand bien. Il sera bientôt sur ma table de chevet !
Ne l'ayant pas lu, je ne peux le décrire autrement qu'en recopiant "l'argu" de l'éditeur :

Le jour de la fête de Ganesh, Aurora Zogoïby danse pour défier des dieux auxquels elle ne croit pas. Peintre célébré, femme aux dimensions formidables, Aurora exècre la foule qui s'adonne au culte superstitieux du dieu éléphant. Sa danse est donc un geste de suprême dédain. Mais la foule se méprend et la vénère. Irréversiblement, elle est au centre des choses. Y compris de la vie de son fils Moraes.
Le roman suit exactement le même schéma narratif que Les Enfants de minuit : à l'aube de sa mort, le narrateur se lance sur un rythme effréné dans le récit de sa vie, commençant à la jeunesse de ses grands-parents pour arriver, essoufflé, au moment où il prend la plume. Même festin d'images, même réalisme magique, même sensualité, si ce n'est que le poivre a remplacé le chutney comme moteur du souvenir.

(modification du 31/10/2011) : Finalement, je l'ai lu, et je me suis plutôt ennuyé, au point d'ailleurs que je ne suis pas allé jusqu'au bout. L'histoire est intéressante, sur fond d'indépendance indienne, mais la saga familiale est trop compliquée. Bref : j'ai pas accroché.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Salman_Rushdie

http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/CPC96002286/salman-rushdie-le-dernier-soupir-du-maure.fr.html

http://www.avoir-alire.com/le-dernier-soupir-du-maure

http://www.livres-online.com/Le-Dernier-Soupir-du-Maure.html

http://www.desgalipettesentreleslignes.fr/archives/2009/11/26/15867152.html

http://www.dailymotion.com/video/xfaoej_salman-rushdie-le-dernier-soupir-du_news

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