“A quoi sert d’être cultivé ? A habiter des époques révolues et des villes où l’on n’a jamais mis les pieds. A vivre les tragédies qui vous ont épargné, mais aussi les bonheurs auxquels vous n’avez pas eu droit. A parcourir tout le clavier des émotions humaines, à vous éprendre et vous déprendre. A vous procurer la baguette magique de l’ubiquité. Plus que tout, à vous consoler de n’avoir qu’une vie à vivre. Avec, peut-être, cette chance supplémentaire de devenir un peu moins bête, et en tout cas un peu moins sommaire.”

Mona Ozouf, historienne, auteur de La Cause des livres (Gallimard)


Existant grâce à une idée de Nicolas I, à l'aide avisée de David, Michel et Nicolas II (merci à ces quatre mousquetaires !), ce blog permet de proposer et partager des lectures. Après une rage monomaniaque autour de la nouvelle, le blog tente une percée en direction du roman-fleuve. Ce genre fera l'objet d'une rencontre amico-littéraire à une date non encore précisée. D'ici là, d'ici cette promesse d'ouverture, écoute et échanges, proposons des titres, commentons les livres déjà présentés, dénichons des perles, enrichissons la liste conséquente des recueils de nouvelles.


Chers amis, chers lecteurs gourmands, je loue et vous remercie de votre appétit jubilatoire sans quoi cette petite entreprise serait vaine.

Bonne lecture à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Isabelle

vendredi 31 décembre 2010

Les piliers de la terre & Un monde sans fin

Auteur : Ken Follett (1949)



Nous sommes à H moins quelques heures et je ne peux terminer cette année sans vous proposer ces livres.


Les piliers de la terre

Traduit de l'anglais par Jean Rosenthal
Édition : Le Livre de poche

J'ai adoré retrouver les différents personnages de ce roman historique, découvrir une tranche d'histoire qui ne m'attirait pas du tout, le Moyen Âge.
Le roman se déroule en Angleterre au XIIe siècle, plusieurs familles et personnages nous font partager la vie de cette époque, dans des milieux bien différents


Un monde sans fin

Traduit de l'anglais par Viviane Mikhalkov, Leslie Boitelle et Hannah Pascal
Édition : Le Livre de poche

Ce roman fait suite au précédent, mais se situe au XIVe siècle.
Les héros sont les descendants des bâtisseurs de la cathédrale de Kingsbridge.
Avec eux nous vivons les prémices de la guerre de Cent ans, et l'arrivée de la Peste Noire en Europe.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ken_Follett

3 commentaires:

  1. ça c'est vrai, les Piliers de la Terre sont un vrai roman fleuve, s'étirant sur plusieurs générations et pleins de rebondissements feuilletonesques...de l'amour, du suspense, un rien d'érudition, des méchants très méchants...un cocktail bien plaisant !

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  2. Je n'ai lu que le premier de ces deux livres. L'histoire de Tom le Bâtisseur et de Jack, leurs amours et leur passion pour l'architecture des cathédrales, la détermination et l'intelligence du moine Philip, les scènes d'action, tout cela m'a emballée. Ken Follett a une grande dextérité, une grande agilité. J'ai cependant été un peu lassée par la ficelle dont il use (abuse ?), la constante alternance du mal et du bien, de la noirceur absolue de certains êtres et le courage des autres. L'auteur clôt admirablement son ouvrage sur l'assassinat de Thomas Becket et le choc de ce crime sur le monde chrétien. Grande force du propos final et rythme admirablement maîtrisé.

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  3. J’ai dévoré les Piliers de la terre cet été. J’ai été tenu en haleine chapitre après chapitre comme dans ces séries télé américaines où il faut une volonté de fer pour ne pas enchaîner les DVD jusqu’à pas d’heure dans la nuit. Belle documentation sur l’époque et l’architecture, rythme soutenu, suspens habilement raisonnable qui permet au lecteur de deviner quand même ce qui va survenir après et puis ce manichéisme de personnages qui convient aussi parfaitement à ce roman de bure et d’épée qu’à un vrai bon western (car il est plus simple de savoir dès le début qui sont les bons et les méchants)
    Bref un monument (oui je sais, facile, d’accord). Mais il m’a manqué dans cette volumineuse saga quelques moments où l’auteur fait se reposer un peu ses personnages pour les faire réfléchir sur eux-mêmes, disons un peu de « pensée » entre les actions. J’ai passé un bon long moment dans ce bouquin mais je ne pense pas m’attaquer à l’autre livre de Follet, car je crains d’y découvrir la même chose à une époque différente, une sorte de monde sans fin…
    Bon, j’avais écrit ça avant Noël, et comme par hasard…Sophie m’a offert « Un Monde Sans Fin » ! Je vais donc m’y coller avec un peu d’appréhension compte tenu du titre et des 1300 pages et de l’épaisseur du volume qui dépasse ma capacité de préhension d’une seule main

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