“A quoi sert d’être cultivé ? A habiter des époques révolues et des villes où l’on n’a jamais mis les pieds. A vivre les tragédies qui vous ont épargné, mais aussi les bonheurs auxquels vous n’avez pas eu droit. A parcourir tout le clavier des émotions humaines, à vous éprendre et vous déprendre. A vous procurer la baguette magique de l’ubiquité. Plus que tout, à vous consoler de n’avoir qu’une vie à vivre. Avec, peut-être, cette chance supplémentaire de devenir un peu moins bête, et en tout cas un peu moins sommaire.”

Mona Ozouf, historienne, auteur de La Cause des livres (Gallimard)


Existant grâce à une idée de Nicolas I, à l'aide avisée de David, Michel et Nicolas II (merci à ces quatre mousquetaires !), ce blog permet de proposer et partager des lectures. Après une rage monomaniaque autour de la nouvelle, le blog tente une percée en direction du roman-fleuve. Ce genre fera l'objet d'une rencontre amico-littéraire à une date non encore précisée. D'ici là, d'ici cette promesse d'ouverture, écoute et échanges, proposons des titres, commentons les livres déjà présentés, dénichons des perles, enrichissons la liste conséquente des recueils de nouvelles.


Chers amis, chers lecteurs gourmands, je loue et vous remercie de votre appétit jubilatoire sans quoi cette petite entreprise serait vaine.

Bonne lecture à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Isabelle

dimanche 5 septembre 2010

Dessine-moi un coq

Auteur : Spôjmaï Zariâb (1949-)

Traduction du persan (Afghanistan) par Didier Leroy
Editions de l'aube


Recueil de nouvelles de l'une des seules femmes écrivains d'Afghanistan. Cette femme vit maintenant en France. J'ai été touchée par la force des "témoignages" et leur valeur, mais beaucoup moins par l'écriture que j'ai trouvée lourde à certains moments. La traduction  est-elle à la hauteur ? Une nouvelle m'a particulièrement plu, celle où il est question d'un chanteur français, Georges Brassens il me semble.

Mais quelle incroyable volonté, quel incroyable courage faut-il aux femmes pour écrire dans ce pays ! Entre 1996 et 2001, sous le régime des talibans, de jeunes Afghanes se réunissaient en secret dans la ville d'Herat pour apprendre et écrire. Depuis, deux ont connu une mort violente, comme la poétesse Nadia Anjuman, battue à mort par son mari en 2005. Il est resté un mois en prison.

Isabelle

http://www.biblioblog.fr/post/2007/11/07/724-dessine-moi-un-coq-spojmai-zariab

http://www.etonnants-voyageurs.com/spip.php?article142

http://www.babelio.com/auteur/Spozmayi-Zaryab/192313

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