“A quoi sert d’être cultivé ? A habiter des époques révolues et des villes où l’on n’a jamais mis les pieds. A vivre les tragédies qui vous ont épargné, mais aussi les bonheurs auxquels vous n’avez pas eu droit. A parcourir tout le clavier des émotions humaines, à vous éprendre et vous déprendre. A vous procurer la baguette magique de l’ubiquité. Plus que tout, à vous consoler de n’avoir qu’une vie à vivre. Avec, peut-être, cette chance supplémentaire de devenir un peu moins bête, et en tout cas un peu moins sommaire.”

Mona Ozouf, historienne, auteur de La Cause des livres (Gallimard)


Existant grâce à une idée de Nicolas I, à l'aide avisée de David, Michel et Nicolas II (merci à ces quatre mousquetaires !), ce blog permet de proposer et partager des lectures. Après une rage monomaniaque autour de la nouvelle, le blog tente une percée en direction du roman-fleuve. Ce genre fera l'objet d'une rencontre amico-littéraire à une date non encore précisée. D'ici là, d'ici cette promesse d'ouverture, écoute et échanges, proposons des titres, commentons les livres déjà présentés, dénichons des perles, enrichissons la liste conséquente des recueils de nouvelles.


Chers amis, chers lecteurs gourmands, je loue et vous remercie de votre appétit jubilatoire sans quoi cette petite entreprise serait vaine.

Bonne lecture à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Isabelle

dimanche 5 septembre 2010

Idylles

Auteur : André Dhôtel (1900-1991)

Edition : Folio

Je me suis régalée à lire ces nouvelles parlant toutes du premier amour. Cela fait maintenant longtemps que j'ai lu ce recueil mais j'en garde un souvenir ému. Un plaisir intense grâce à la poésie, la noblesse de l'écriture, la finesse des sentiments. Il me semble me rappeler qu'il y a toujours un rapport très fort avec la nature. On voit les paysages, on baigne dans ces endroits. Cela m'a donné une grande envie de visiter les lieux où se passent ces histoires. Je me rappelle de la chaleur ressentie lors de la lecture de la nouvelle située en Grèce, la blancheur des murs. J'ai eu l'impression que j'avais fait un voyage en Grèce, que je connaissais ce pays où je ne suis pourtant jamais allée.

Isabelle

http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Dh%C3%B4tel

http://www.andredhotel.org/biographie.html

http://www.fichesdelecture.com/auteur/biographie/325-andre-dhotel/

3 commentaires:

  1. Un de mes livres préférés, sans doute du fait de mon côté sentimental et nostalgique... Il m'est arrivé de relire des phrases que je trouvais très bien écrites pour mieux profiter du plaisir stylistique. Je me souviens d'avoir fait de même il y a quelques années, c'était alors à la lecture de la série des Thibault (Roger Martin Du Gard).

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  2. Je viens de lire la première idylle : Idylle au Chesne Populeux
    Difficile de rendre une histoire d’amour crédible dans une forme littéraire si courte. Les histoires d’amour auxquelles j’ai cru, qui m’ont longtemps tenu le cœur en alerte (j’étais ado, voire pré…) ce sont toutes celles de Zola...Plutôt longues, donc. Pourtant, avec DHOTEL, en 25 pages, ça fonctionne ! Il a un truc. Un double truc, même. Un bitruc pourrait-on dire. Pas le temps de vous l’expliquer ce soir : le recueil m’attend, j’y retourne immédiatement ! Hélène

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  3. Curieuse coïncidence, au moment d’ajouter ce qui suit, je lis ton précédent commentaire, Isabelle. Lisez vous-même, toi aussi, lis Hélène (non, l’autre)… et imaginez mon trouble.

    Idylle à Samos me rappelle avec insistance un long roman : Le Mage de John Fowles. Le héro est un professeur solitaire qui, au cours de ses escapades dans la campagne Grecque se trouve embarqué dans une vertigineuse et savante machination orchestrée par un homme de grande culture qui veut étudier les réactions du héro face à des situations où les identités se confondent, s’échangent, où le temps va à rebours créant un labyrinthe envoûtant où le héro se perd. C’est un livre passionnant dans lequel tu retrouveras, chère Isabelle les paysages, la lumière, les couleurs, la chaleur, toute l’atmosphère de la Grèce…où moi non plus, hélas je ne suis jamais allée.
    Les hellènes ou les Hélènes…chère Isabelle, moi ou elle, elle ou moi, Hélène assurément mais laquelle ? La chanteuse ou la cousine ??? Il y a fort à parier que la chanteuse soit aussi cousine par ailleurs et la cousine chanteuse à ses heures. Hélène

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