“A quoi sert d’être cultivé ? A habiter des époques révolues et des villes où l’on n’a jamais mis les pieds. A vivre les tragédies qui vous ont épargné, mais aussi les bonheurs auxquels vous n’avez pas eu droit. A parcourir tout le clavier des émotions humaines, à vous éprendre et vous déprendre. A vous procurer la baguette magique de l’ubiquité. Plus que tout, à vous consoler de n’avoir qu’une vie à vivre. Avec, peut-être, cette chance supplémentaire de devenir un peu moins bête, et en tout cas un peu moins sommaire.”

Mona Ozouf, historienne, auteur de La Cause des livres (Gallimard)


Existant grâce à une idée de Nicolas I, à l'aide avisée de David, Michel et Nicolas II (merci à ces quatre mousquetaires !), ce blog permet de proposer et partager des lectures. Après une rage monomaniaque autour de la nouvelle, le blog tente une percée en direction du roman-fleuve. Ce genre fera l'objet d'une rencontre amico-littéraire à une date non encore précisée. D'ici là, d'ici cette promesse d'ouverture, écoute et échanges, proposons des titres, commentons les livres déjà présentés, dénichons des perles, enrichissons la liste conséquente des recueils de nouvelles.


Chers amis, chers lecteurs gourmands, je loue et vous remercie de votre appétit jubilatoire sans quoi cette petite entreprise serait vaine.

Bonne lecture à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Isabelle

dimanche 5 septembre 2010

Les Roses d'Atacama

Auteur : Luis Sepúlveda (1949-)

Traduit de l'espagnol (Chili) par François Gaudry
Editeur : Métailié

C'est le cas de celui-là mais le prix n'est rien, comparé au trésor de ces courts écrits. Merci ma chère Ani pour cette révélation ! On ne peut pas vraiment parler de nouvelles. Encore un petit bijou d'humanisme sur l'humanité, la douleur de l'exil, la fragilité de la planète. A lire en urgence.

Isabelle

http://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Sep%C3%BAlveda

http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=169

http://www.bibliomonde.com/livre/roses-atacama-les-304.html

2 commentaires:

  1. De Christophe le 14/04/08

    Ce recueil, je vendrais père et mère pour me l'acheter. Sur l'île déserte, si je devais choisir une seule partition, je prendrais ce livre que je cacherais dans la couverture de l'Art de la fugue. C'est l'humain nu, dans son humanité, à pleurer (d'émotion).

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  2. Epines, certes, mais surtout beauté et parfum, ces roses-là sont merveilleuses et vous aident à méditer sur la complexité du genre humain; il est bon de savoir que des hommes ont encore un grand sens des valeurs, un réel amour de la nature, le courage de dire ce qui peut fâcher, de saines colères. Un livre de chevet.

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