“A quoi sert d’être cultivé ? A habiter des époques révolues et des villes où l’on n’a jamais mis les pieds. A vivre les tragédies qui vous ont épargné, mais aussi les bonheurs auxquels vous n’avez pas eu droit. A parcourir tout le clavier des émotions humaines, à vous éprendre et vous déprendre. A vous procurer la baguette magique de l’ubiquité. Plus que tout, à vous consoler de n’avoir qu’une vie à vivre. Avec, peut-être, cette chance supplémentaire de devenir un peu moins bête, et en tout cas un peu moins sommaire.”

Mona Ozouf, historienne, auteur de La Cause des livres (Gallimard)


Existant grâce à une idée de Nicolas I, à l'aide avisée de David, Michel et Nicolas II (merci à ces quatre mousquetaires !), ce blog permet de proposer et partager des lectures. Après une rage monomaniaque autour de la nouvelle, le blog tente une percée en direction du roman-fleuve. Ce genre fera l'objet d'une rencontre amico-littéraire à une date non encore précisée. D'ici là, d'ici cette promesse d'ouverture, écoute et échanges, proposons des titres, commentons les livres déjà présentés, dénichons des perles, enrichissons la liste conséquente des recueils de nouvelles.


Chers amis, chers lecteurs gourmands, je loue et vous remercie de votre appétit jubilatoire sans quoi cette petite entreprise serait vaine.

Bonne lecture à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Isabelle

dimanche 5 septembre 2010

Le ver dans la pomme

Auteur : John Cheever (1912-1982)

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Dominique Mainard
Editions Joëlle Losfeld

Très bel objet vert pomme et magnique recueil rempli de nouvelles acidulées, ironiques, fantaisistes et drôles (penser à se vider la vessie avant Un garçon à Rome, vous êtes prévenus !).

Qu'ils soient en vacances, dans leur quotidien ou sur le long fil tendu de leur vie, en Amérique ou en exil en Italie, les personnages vont et viennent, essaient de comprendre le ressort de leur existence et trouver les réponses aux questions que la vie leur pose, sans souci pour le photographe Cheever qui les traque sans relâche. Celui-ci garde une distance respectueuse, empreinte de tendresse et d'humour.

Et moi, comment m'aurait-il croquée ?

Isabelle

1 commentaire:

  1. Je replace le commentaire de Nicole qui l'avait malencontreusement inséré comme "message". Merci, Nicole, pour ce commentaire :
    "Jusqu'au "Ver dans la pomme", j'ai beaucoup aimé, l'écriture m'apparaissait tout à fait originale, je pense en particulier au "Jour où le cochon est tombé dans le puits", mais pour les autres, j'ai lu par conscience professionnelle en quelque sorte. Dès que l'auteur nous emmène à Rome, il nous ennuie avec les mêmes ficelles stylistiques, les idées ne m'ont pas passionnées et il exagère avec son "Méli-mélo de personnages qui n'apparaîtront pas...", c'est quand même à lui de faire travailler son imagination d'écrivain ! Suis-je difficile ? Ou hermétique à une forme d'humour qui ne me correspond pas ? Le lecteur ou la lectrice qui s'exprimera après moi me présentera-t-il (elle) une bonne argumentation en faveur de cette littérature américaine ?

    RépondreSupprimer